Poir en savoir plus

Que ressens-tu en regardant cette photo?

Quel est le type de réalité dépeint dans cette photo? Quels renseignements peux-tu dégager sur les personnes dans ces photos?

Quels lieux ou objets se trouvent dans la photo? À quelle période l’histoire cette photo a-t-elle été prise? En te basant sur cette photo, que peux-tu dire au sujet de l’expérience de la vie en institution?

À quoi te fait penser cette photo? Que te dit-elle au sujet de la façon dont les gens percevaient les enfants ayant une déficience?

Que représente cette photo? Qu’est-ce qui est écrit sur les pierres? Comment sont-elles organisées? Que te dit cette photo au sujet de la mentalité de la société à l’époque?

Que te disent les termes utilisés dans le document au sujet de la façon dont les personnes ayant une déficience étaient perçues? Quelles sont les conséquences d’utiliser un tel langage de nos jours?

Les survivants et les survivantes parlent souvent de l’ennui et de la solitude intenses qu’ils ont éprouvés pendant leur vie en institution.

Les survivants et les survivantes parlent souvent de l’ennui et de la solitude intenses qu’ils ont éprouvés pendant leur vie en institution.

Comment Bill, le frère de Catherine, a-t-il changé pendant qu’il vivait en institution? Que démontre ce rapport?

Comment te sentirais-tu si tu vivais dans des conditions comme celles sur la photo?

Que te dit le nom « L’École pour les déficients du Manitoba » sur la perception qu’avait la société sur les résidents et les résidentes de cet établissement?

Des milliers de Canadiens et de Canadiennes continuent de lutter pour que les personnes ayant une déficience intellectuelle aient droit à une vie libre, digne et dans laquelle on leur permet de faire des choix.

Comment en 2020 des personnes ont-elles été privées de pouvoir et de la protection de leurs proches pendant qu’ils vivaient dans des institutions? En lire plus.

Selon Peter Park, comment la prison et les institutions sont-elles similaires? Comment sont-elles différentes? En lire plus.

En te fondant sur ce que tu as appris dans ce module, quels sont les moyens physiques et affectifs utilisés pour contrôler les résidents et les résidentes des institutions?

La démolition de l’asile Woodlands a été un événement important pour les survivants et les survivantes de cette institution. Sa démolition signifiait que désormais, personne n’allait être maltraité entre ses murs.

À sa construction, en 1878, cette institution était officiellement connue sous le nom de Provincial Hospital for the Insane. L’institution a fermé ses portes en 1996. L’histoire de l’asile Woodlands illustre le périple menant à la désinstitutionnalisation dans la province de la Colombie-Britannique.

Le dernier vestige de l’asile Woodlands est un monument commémoratif qui a été érigé en l’honneur des personnes qui ont perdu la vie dans ce sombre endroit.

Des milliers de survivants et de survivantes et d’alliés ont réussi à mieux faire connaître aux gens ce que des personnes vivent dans les institutions.

Pendant la tournée intitulée Freedom Tour, des survivants et des survivantes ont parcouru des milliers de kilomètres en voiture pour faire entendre leur message : « Libérez nos semblables ».

Selon toi, pourquoi a-t-on seulement indiqué des numéros sur les pierres tombales des personnes qui sont décédées au CMD? Pourquoi n’utilisait-on pas de noms? Selon toi, qu’en est-il de la façon dont la mémoire de ces personnes a été honorée?

Quels mots utiliserais-tu pour décrire le sentiment que provoque cet immeuble? Selon toi, à quoi ressemblait-il à l’intérieur?

Cette photo présente des gens au Manitoba militant en faveur de changement et de la libération des personnes vivant dans des institutions. Selon toi, où ces gens ont-ils trouvé le courage de se prononcer ainsi?

Quelle question poserais-tu à Scott si tu le pouvais?

Comment une marche peut-elle attirer l’attention sur une cause? Comment cette stratégie a-t-elle été utilisée par d’autres groupes de défense des droits de la personne?

Une vue aérienne du terrain entourant le Centre régional de la Huronie en 2020.

Très peu d’adultes ayant des déficiences développementales reçoivent un soutien indispensable dans des sphères de la vie quotidienne, notamment le transport, les tâches ménagères et la préparation de repas. Il s’agit de choses que bon nombre d’entre nous tient pour acquises.

Le Centre régional Rideau était la plus grande institution du Commonwealth. L’un de ses corridors faisait près d’un kilomètre (0,8 km) de longueur. Selon toi, pourquoi le gouvernement a-t-il bâti une installation aussi immense?

De quels genres d’expériences de vie prive-t-on les gens lorsqu’ils passent leur vie entière dans une institution?

Le cimetière du Centre régional de la Huronie ne contient que très peu de pierres tombales. De nombreux marqueurs ont été enlevés et ceux qui restent n’indiquent qu’un numéro de résident. Qu’est-ce que cela dit de la façon dont la vie des personnes était valorisée?

Imagine que tu es un petit garçon âgé d’environ sept ans; tu habites avec des douzaines d’hommes adultes que tu ne connais pas et à qui tu ne peux pas faire confiance. De quoi aurais-tu peur?

En 1895, la province de l’Ontario a acheté 150 acres de terrain en bordure du lac Simcoe.

Comme le montre ce rapport sur le programme de logement de 2020, les grandes installations provinciales coûtent plus aux contribuables (plus de 252 000 $ par personne) qu’un financement individualisé (18 500 $ par personne).

Cette ligne du temps montre l’évolution de l’institutionnalisation de 1916 à aujourd’hui.

Une carte des institutions de la Nouvelle-Écosse

Le 4 avril 2019, le premier ministre Stephen McNeil a rencontré Donnie MacLean afin d’accepter une lettre signée par des citoyens et des citoyennes ainsi que des groupes représentant plus de 100 000 Néo-Écossais, dans laquelle ils demandent au gouvernement de régler le problème des listes d’attente et de répondre aux besoins en logement des résidents et des résidentes de la province.

Jo, Paulette et Audrey, en 2000, à l’assemblée générale annuelle de l’Association canadienne pour l’intégration communautaire (ACIC), à Edmonton.

M^me Cole et son fils Ian, en 2021.

M^me Glover a écrit au Toronto Star en 1930. Sa lettre atteste que des familles voulaient que leurs enfants puissent fréquenter les écoles publiques de leur quartier.

Des enfants prennent l’autobus pour se rendre à la Beverley Street School, à Toronto, en 1965.

L’Association canadienne pour les enfants arriérés (ACEA) a été créée en 1958 par des associations provinciales qui se sont réunies pour créer une fédération. Le conseil national a commencé à tenir des discussions sur les valeurs envers lesquelles la fédération souhaitait s’engager.

Des groupes Personnes d’abord ont commencé à se former dans les provinces et les territoires, et dans des collectivités de tout le pays. Ces groupes ont commencé à être reconnus par le gouvernement pour leur rôle de défense des droits.

Les membres fondateurs du mouvement Personnes d’abord ont lutté pour la création d’un organisme indépendant dirigé par des personnes ayant une déficience intellectuelle.

Le message de la rébellion du mouvement Personnes d’abord était très clair : remettre en question les étiquettes que l’on attribuait aux personnes ayant une déficience. Les membres voulaient aussi être reconnus comme des personnes à part entière, qui voulaient vivre en société et avoir le pouvoir de prendre des décisions pour elles-mêmes.

Paul Young signe le Protocole d’entente au nom de Personnes d’abord du Canada.

Au départ, des ateliers protégés étaient organisés pour les personnes ayant une déficience afin de leur donner des tâches à accomplir au cours de la journée. Il s’agissait de programmes qui s’adressaient spécifiquement aux personnes ayant une déficience, mais celles-ci n’obtenaient souvent qu’un très faible salaire, voire aucun, en retour du travail qu’elles faisaient.

On dit souvent que Peter Park est le parrain du mouvement Personnes d’abord. En tant que membre fondateur de Personnes d’abord Ontario, il a joué un rôle de premier plan afin de bâtir ce mouvement d’autonomie sociale au Canada. M. Park a parlé devant la Cour suprême du Canada afin d’appuyer Ève, dans l’« affaire d’Ève ». Le 23 octobre 1986, la Cour suprême du Canada a conclu qu’Ève, une femme de 24 ans ayant une déficience intellectuelle, ne pouvait pas être stérilisée sans donner son consentement. Cette décision a eu une incidence profonde sur le mouvement mondial visant à reconnaître entièrement les droits des personnes handicapées.⁴

Pour en savoir plus sur l’histoire de M. Park, visite Self-Advocacy from the Ashes of the Institution (en anglais).

En 1992, Barb Goode est venue de la Colombie-Britannique pour prendre la parole à l’Assemblée générale des Nations Unies dans le cadre du treizième Congrès de la Ligue internationale des associations pour les personnes handicapées mentales, comme on l’appelait à cette époque. Le profil de M^me Goode, en tant que chef de file pour la défense des droits des personnes handicapées, a été présenté dans un rapport du Parlement de 1981 intitulé Obstacles. En tant qu’activiste pour la défense des droits des personnes handicapées, Mme Goode aussi joué un rôle important dans la décision rendue dans l’affaire d’Ève.⁵

M. Young est né en Nouvelle-Écosse. Dans son discours autobiographique, intitulé « The Cocoon of Impossibility », il attire l’attention sur les façons dont on marginalise silencieusement les personnes handicapées. M. Young a reçu la Croix du service méritoire du gouverneur général en 2016 pour ses efforts de lobbying en tant que défenseur des droits des Canadiens et des Canadiennes ayant une déficience physique ou intellectuelle.⁶

Patrick (Pat) Worth était l’un des pères fondateurs du mouvement Personnes d’abord. M. Worth était un ancien président de Personnes d’abord du Canada et ancien président de personnes d’abord Ontario. Il était connu dans le monde entier comme auteur et conférencier qui pouvait réellement amener son public à songer aux autres. Il est bien connu pour les trois articles qu’il a rédigés suivants : Dare to Dream, The Damage of Labels et A Time to Reflect.⁷ M. Worth était profondément aimé et respecté de tous ceux qui le connaissaient. Il est malheureusement décédé en 2004, mais l’héritage et la vision qu’il lègue aux personnes ayant une déficience intellectuelle demeurent.

Comme d’autres mouvements de justice sociale, les survivants et les survivantes, et les familles continuent de demander au gouvernement canadien de lutter contre la discrimination fondée sur la capacité physique et de protéger les personnes handicapées contre la discrimination.

Tout le monde a le droit d’être libre. Les institutions ne sont pas des maisons.

Une institution est tout lieu où les personnes qui ont une déficience intellectuelle sont rassemblées, font l’objet d’une ségrégation et sont isolées.

L’identité d’une personne est formée de nombreux éléments. Quels sont les éléments qui forment ton identité? Quelle incidence ces éléments ont-ils sur la façon dont tu crées des liens avec d’autres personnes?

Le cimetière du Centre régional de la Huronie ne contient que très peu de pierres tombales. De nombreux marqueurs ont été enlevés et ceux qui restent n’indiquent qu’un numéro de résident. Qu’est-ce que cela dit de la façon dont la vie des personnes était valorisée?

La Charte canadienne des droits et libertés est un document juridique qui énonce les droits et libertés nécessaires à tous les Canadiens et toutes les Canadiennes.

Les Canadiens et les Canadiennes ayant une déficience en Nouvelle-Écosse luttent toujours pour leur droit de vivre en société.

Emerald Hall est une aile psychiatrique verrouillée de l’hôpital de la Nouvelle-Écosse.

Rapport de décision finale du juge Walter Thompson. Lire plus.

Les jeunes handicapés et non handicapés ont contribué de façon égale à la création de l’espace communautaire de cette école.

Les jeunes handicapés et non handicapés se sont vu confier des rôles de leadership dans la création d’un jardin communautaire.

Le personnel enseignant et les alliés communautaires sont des membres très importants de nos communautés scolaires. Il s’agit de personnes en mesure d’ouvrir les portes pour que les jeunes puissent concrétiser leurs idées.